Date de naissance: 18 juillet 1993
Appartenance: Vampire bien évidemment
Particularité/dons: Capacité offensive et pratique de création à partir de son sang.

Froid comme la neige c'est ainsi que paraitra toujours Makumo. Il n'est pas là pour se faire des amis comme il dit, mais intérieurement il en est autrement. Il veut conserver le plus longtemps possible cette image du vampire froid dur et dénué d'émotions pourtant il en a. Tout d'abord, la rêverie est une des principes composante de son caractère, après tout elle est directement liée à son don. Sans son imagination débordante et sa manie à être dans les nuages jamais il ne pourrait développer son don. Il aime être dans sa bulle sans que quelqu'un ose sans cesse le déranger. Si c'est le cas il ne sera pas du tout agréable. Vous verrez alors un vampire acerbe et désagréable qui ne voudra qu'une chose : vous faire partir de son espace vital. Il est comme tous les artiste, autant il aime montrer ses talents autant il déteste qu'on le dérange quand il oeuvre à une de ses créations. Et croyez-moi évitez de trop jouer avec le feu il risquerait de vous faire avoir une brusque accélération de votre transit intestinal. Pour continuer dans les défauts, ce cher Makumo à une légère tendance s'emporter assez rapidement. Par exemple si par malheur vous lui faites rater un de ses dessins même si c'est par maladresse, il s'énervera sur vous et pourra même être violent. Et quel que soit le sexe de la personne. Il ne contrôle pas son impulsivité et n'a jamais su la gérer, quand elle prend le dessus il la laisse partir dans une rage noire et après cela va bien mieux. Enfin lui ça va mieux, le mobilier qui l'entoure par contre... D'un autre côté ce vampire d'améthyste est quelqu'un d'intelligent et de cultivé essayant toujours d'être incollable sur tout. Cela pourra en énerver pas mal, mais il s'en fiche totalement. Je vous parlais de sa colère il y a quelques lignes, mais si elle se répercute sur une femme il aura tout de même des remords. Il n'est pas une bête sauvage donc les actes charnels la nourriture et le sommeil ne sont que les fondements.

De haut en bas et quelle que soit la saison on en changera jamais ce qu'est Makumo. Un vampire, un rêve qui jamais ne s'achève, un démon sans trêve. Parfois l'amour et parfois la douleur. Autant de façon de le voir de nos yeux. Il n'est pas bien grand ce vampire d'améthyste au coeur cristallin. Coeur à l'effigie de ses yeux à la fois émotionnel et sans fin. Des yeux dont la couleur est bien souvent sans nom. À la fois d'azur et de parme, à la fois comme le ciel ou la pierre sans âme. Des iris perçant comme la flèche qui avec délectation admirèrent et surtout observera le monde alentour. Même si parfois leurs horizons seront dérangés par une mèche blonde. Pas n'importe quelle mèche blonde celle qui provient de la tignasse doré de cette créature de la nuit. Une chevelure aux cheveux emmêlés rarement coiffé et qu'il arbore avec fierté. Son visage est fin et doux. Il ne reflète aucunement ce qu'il peut être par temps de soif ensanglanté. En dehors de ses périodes où il n'est pas préférable de l'approcher au risque qu'il vous ouvre la gorge d'un coup de croc, il a une attitude et une façon délicate de se déplacer. Il se déplace aussi agilement qu'une feuille car après tout il n'en est pas moins un vampire. Ses doigts sont longs et fin et avec eux il dessine à une vitesse et à un niveau fort étonnant. Oui il n'a aucunement prit des cours dessin pour lui c'est inné et j'ignore d'où cela peut lui provenir. D'étranges stigmates habitent chaque extrémité des doigts des deux mains de l'être d'améthyste. En forme de croix ils se trouvent sur chaque fin des premières phalanges des doigts de ses mains et lui permettre de faire vivre ce qui ne l'ai pas avec son don. Son corps à la peau presque pâle comme l'ivoire est sec, mais non sans muscle apparent. Il ne possède pas une corpulence imposante, oh que non, car Makumo n'en voit aucun intérêt. Une stature forte ne ferait que ralentir ses mouvements et donc le priver de ce don à bouger comme bon lui semble. Pour le reste il ne possède ni piercing ni tatouage. Pourtant, si un jour il vous arrive de le voir ne serait-ce que torse nu vous verrez qu'il n'a pas vécu une vie si simple et douce qu'on peut le penser. Son air rêveur cache bien des choses. Son dos ainsi que ses cuisses et son torse arbore de nombreuses marques de brûlures de coupure et plusieurs cicatrices. Il a vécu l'enfer, mais je vous rassure il en a puni ses bourreaux. Il se balade donc chaque jour avec la preuve qu'il a su surmonter la torture d'une vie pour être lui-même le cauchemar de ses tortionnaires. Le chasseur avait fini par se faire tuer par sa proie. Pour ce qui est du vestimentaire cela n'a rien de bien long à expliquer. Makumo aime autant l'élégance que la simplicité. Il pourra un jour sur un coup de tête venir vous voir, habillé d'une chemise de soie d'un gilet et vêtu comme s'il allait à un bal et le lendemain vous apparaitre vêtu d'un jean miteux et d'une veste trop grande pour lui. Il passe de l'un à l'autre comme si le vent lui disait, comme si cela n'avait aucune importance. Oui cela n'en a pas et n'en aura jamais pour lui. Il ne changera pourtant pas quatre choses quels que sois les tenues : Tout d'abord, il ne quittera jamais ses lunettes, qui malgré sa vue limite parfaite lui sert d'accessoire. On lui dit parfois que cela lui donne un air supérieur et intelligent, sans doute ce qui l'a poussé à les garder. Ensuite il ne laissera jamais sa sacoche près de vous. Elle sera le plus quart du temps vide et donc qu'une vieille sacoche usée par le temps. Pourtant, elle lui sert à transporter son carnet et ses crayons. Vient par la suite ses écouteurs, aux couleurs souvent dépassé par l'époque mais qui jamais n'ont lâchés. Un trésor quand il veut être dans une bulle et avoir la paix total pour faire vivre ses oeuvres qui germent de son cerveau. Enfin il ne quittera jamais son Zippo. Un souvenir de son père orné d'une balle qui s'y est incrusté. Il évoque bien des choses au jeune vampire ce Zippo croyez-moi...

Un don a toujours une responsabilité. Quand il est passé de l'autre côté Makumo a eu plus qu'une autre nature, il a eu aussi un don. Grand rêveur de base et adorant dessiner il voulait qu'un jour ses créations ne soient plus seulement sur papier hélas qu'il n'avait pas le don de leur donner vie. Maintenant de l'autre côté du portail il l'a et non des moindre. Son don est étrange lui vient de son sang qu'il qualifie lui-même de surnaturel. Vous me direz un vampire n'a jamais été quelque chose de naturel, mais là cela va à l'encontre même de la nature vampirique. Son sang est en faites de l'améthyste. Une pierre dont on connait pourtant tout, mais qui réserve bien des secrets surtout pour Makumo. Tout d'abord, son don lui permet de donner vie à n'importe quel objet lui venant à l'esprit, j'entends par là ce qu'il imagine ou dessine, car après s'il dessine quelque chose cela lui est venu dans ses pensées. Les objets ne pourrons pas être et ne seront jamais d'un gabarit ou d'une masse supérieure à celle de Makumo. Étant donné que se don puise dans son sang, cela pourrait le tuer plus qu'autre chose. Il pourra donner vie à ce qui lui passera par la tête d'un simple papillon à une arme. C'est là que son don en devient intéressant. Au fil du temps à supporter ce don, il a su le rendre plus puissant. Je ne vous parle pas d'une invincibilité imparable et qui le rendre indestructible non je vous parle d'une amélioration de l'osmose même de son don avec son corps. Il répond à ses moindre fait et geste comme s'il était lié à son coeur à son âme et en un sens c'est bien le cas.

S'il crée une arme elle ne sera qu'éphémère et finira par se désagrégé au fur et à mesure de l'altercation. Tout comme le minerai son sang ne pourra pas lui apporter une solidité parfaite dans ses créations. Mais même s'il n'est, peut-être pas un vaillant guerrier méfiez-vous tout de même de lui. Après tout rien ne dit qu'une de ses créations ne vous attaquera pas un jour ou l'autre quand vous ne vous y attendrez pas. Non il a un coeur gangrené par l'améthyste, mais qui bat longuement et lui permet une certaine humanité. Il ne prendra aucun plaisir à frapper quelqu'un surtout si on l'oblige. Et si c'est une femme qu'on l'oblige à frapper en représailles il sera dur et sadique avec la personne qui lui a ordonné. Il ne voit pas la femme comme un trophée de chasse, mais ne la voit pas comme une déesse non plus. Pour lui elles sont un moyen de s'abreuver tout en rendant cela plus agréable. Après tout il préfère boit le sang d'une divine créature que celui d'un homme bourru et repoussant et cela se comprend. Enfin Makumo pourra s'il est dans un bon jour être quelqu'un de doux. Oui vous ne rêvez pas Makumo peut être doux et affectueux. Seulement il faut le mériter et lui demander avec gentillesse. Si une demoiselle lui demande un câlin il se mettra alors à réfléchir puis viendra en soupirant la prendre dans ses bras.

Dans une vue plus globale de sa personne, Makumo ne veut pas être comme tout le monde, mais pas non plus qu'on le regarde tout le temps. Il veut se fondre dans la masse, mais en montrant sa rareté. Il ne sera pas très bavard surtout quand il dessinera et lâchera souvent des soupirs. Ils ne seront pas forcément le signe de son ennui c'est aussi pour lui une preuve qu'il a des poumons. Comme tout vampire il n'aura pas d'intérêt à respirer, mais il se force tout de même à le faire et ses soupirs lui prouvent que l'air est bien dans ses poumons. Ainsi est Makumo et rien ne le changera enfin c'est ce qu'on pense...

C'est à la lueur d'une bougie et pendant une nuit sans lune qu'un être aux cheveux blond naquit avec la plus grande diligence. Appuyé sur le buste de sa mère, il ouvrit lentement les yeux face à ce nouveau monde. Tel un Cartier ou un Colomb il allait naviguer sur ce dernier. Il n'avait pas été maudit par la nature bien au contraire. Il possédait des traits d'une finesse sans pareille comme sa magnifique et resplendissante matriarche. Elle se prénommait Natasja, c'était une femme d'une haute stature et d'un raffinement sans égal. Elle avait des cheveux blonds dorés semblable à des fils d'or. Ses yeux au regard intense étaient entre le vert émeraude et l'azur. C'était d'elle que Makumo tenait en partie sa beauté naturelle. Pour ce qui était du reste du faciès, mais aussi du comportement du jeune homme bientôt vampire il le tenait de son père. Un homme à la tête d'un empire que seules ses épaules pouvaient soutenir sans faillir. Monsieur Goldeyes, Sigmund plus précisément était le huitième descendant du premier Goldeyes et faisait perdurer l'héritage familial aussi longtemps qu'il vivrait. Même s'il tenait l'empire et l'héritage d'une main de fer, il n'oubliait jamais son humble fils qu'il ne voyait pourtant pas à sa succession. Non pas parce que Makumo aurait pu être quelqu'un de paresseux mais simplement parce qu'il était dans un monde plus moderne que son père. Même après de nombreux efforts le père du jeune homme restait une personne qu'on pouvait qualifier de la vieille école. Cela rendait assez joyeuse Natasja de voir son mari et son fils totalement disparate discuter de sujet aussi important qu'anodin comme s'il était sur la même longueur d'onde. Le fils Goldeyes avait, il faut dire acquis rapidement le flair et la finesse d'esprit de son père. Il était, une petite fierté pour ses parents même si ces derniers ne lui disaient jamais. Il préférait qu'il reste humble et ne finisse pas par devenir aussi arrogant et avare que son frère.

Oui, car Makumo n'était pas le seul fils de la famille il possédait un grand-frère du nom de Maximilien. Ce jeune homme aux traits plus bruts et à l'arrogance sans limite n'était vraiment pas un enfant modèle. Il passait plus de temps à énerver son père par ses diverses activités en dehors du manoir que par son respect de l'éthique familiale. Makumo n'aimait pas son grand-frère à vrai dire. Le grand-frère adorable et attentif à son petit frère n'était pas ici. Il passait plus de temps à déchirer chaque dessin ou écrit du jeune homme que de lui être sympathique. Plus d'une fois en présence de son père, Makumo jura qu'un jour ou l'autre il rabattrait le caquet de son frère. Alors que Sigmund aurait pu l'interdire de le faire tout bonnement ce fut le contraire. Il lui précisa simplement que s'il voulait le faire il devait le faire avec honneur, car après tout il était un Goldeyes. Même s'il savait à peu près comment faire Makumo patienta. Entre sa naissance, son éducation au sein de sa famille et le moment présent il s'était passé déjà plus d'une quinzaine d'années. Pendant ses quinzes années rien ne changea dans la maison mit à part la culture et le talent en dessin de Makumo qui grandissait. Plus il regardait ses dessins quand il était encore très jeune et plus il rigolait de se dire que de rien il était arrivé à bien des choses. Le manoir Goldeyes comptait bien des tableaux de paysage de portrait et même d'oeuvre plus abstraite du fils Goldeyes. De toutes ses oeuvres seuls les représentations de Maximilien ne figuraient jamais sur les murs. Il faut dire que Makumo avait un humour particulier vis-à-vis de son frère. Il l'avait mainte fois représentait sous les traits d'anneaux à l'air idiot ou encore entouré de demoiselles à l'air tout sauf sage voyez-vous. En d'autres termes, il faisait passer par ses oeuvres, son frère pour un animal idiot et seulement intéressé par les talents de son service trois pièces. Hélas un jour ce dernier tomba justement sur un des portraits et se mit dans une colère noire. Cherchant Makumo pendant facilement une heure il le trouva dans le jardin assis sur un banc enneigé son carnet à la main. Le jeune homme n'eut pas vraiment le temps de réagir du fait de la surprise et de sa concentration dans son dessin. Sans tarder Maximilien l'expédia dans la neige avec violence écrasant son carnet au passage :

« Tu es fier de toi sale petit intello ? ! Tu me représentes comme le plus décérébré de la famille comme un animal sans autre intérêt que les plaisirs charnels mais qu'est-ce que tu en sait dit-moi ? ! Hein ? ! »

Il le roua de plusieurs cours de poings et de coup de pied puis le souleva. Un déclic se fit entendre et la voix rauque et dur de patriarche Goldeyes vint ensuite :

« Maximilien je te prierais de poser ton frère calmement sur le sol si tu ne veux pas que la lignée des Goldeyes compte un membre infirme. Makumo ne fait que faire ressortir la vérité. Tu n'as jamais été un enfant modèle tu ne fais que vagabonder sans but et venir dans le manoir quand cela te chante. Si tu veux vraiment régler tes comptes avec ton frère fait-le avec honneur rien de plus rien de moins. »

Baissant le mousquet quand Maximilien lâcha doucement Makumo, Sigmund se retourna et se dirigea vers l'intérieur après avoir dit :

« Je veux vous voir tous les deux dans la salle d'escrime dans dix minutes pas plus. »

Le grand-frère émit un grognement bestial et se dirigea rapidement vers l'intérieur de la bâtisse. Encore sur le sol le jeune homme se releva lentement en ramassa ce qu'il restait de son dessin. Le magnifique paysage enneigé qu'il avait dessiné n'était plus qu'une feuille chiffonné dont un coin comportait une marque de chaussure de l'eau et un autre était déchiré. Quand il fut enfin debout Makumo soupira et prit le chemin de la salle d'escrime. Il avait un mauvais pressentiment, car il n'avait que très peu apprît à se défendre à l'épée. Il savait plus facilement se défendre par la plume que par la lame. Après quelques minutes de marche à travers le manoir il arriva enfin dans la salle. À l'intérieur l'attendait déjà son père et son frère. Ce dernier était déjà vêtu et exécutait des piques et des tailles. Il était plutôt doué hélas en escrime. Makumo déglutit et enfila sa tenue et prit l'épée puis l'agita dans ses mains rapidement la faisant tourner dans l'air comme son crayon quand il dessinait. Sans même attendre le top de son père Maximilien se jeta sur son frère avec rage, heureusement pour lui un réflexe de se décaler fit tomber le grand-frère à plat ventre sur le sol. Makumo se recula alors vivement et se tint en position. Le jeune homme arrogant se releva et commença alors à assener des coups d'escrime vers le petit dessinateur. Chaque coup que recevait le petit homme était renvoyé avec autant de hargne. Il ne voulait pas se montrer faible devant son père et encore moins se laisser battre par Maximilien.0 Le prenant par surprise en glissant sur son flanc gauche Makumo lui mit un coup de pied le déstabilisant et pointa son épée sous sa gorge. Pour l'une des premières fois de la journée le jeune dessinateur parla :

« Si l'honneur de la famille n'était pas en jeu, Maximilien je t'aurais tranché vivement la tête sans aucune autre force de procès. Tu as beau être mon grand-frère j'ai honte d'être ton frère. Tu n'apportes rien de bon ici maintenant va-t-en et ne revient plus. »

Il se décala et commença à retirer son masque. Maximilen se releva et voulu lui assener un coup dans le dos en traitre. Un déclic puis un bruit de coup de feu se fit entendre et le grand homme retomba sur le sol en gémissant. Makumo pu alors voir une légère tâche de sang se déprendre du bras de Maximilen vers le sol. Sigmund apparu alors comme si de rien n'était alors qu'il avait été présent dans la pièce depuis le début et dit avec sa voix qui portait assez facilement :

« N'avais-je pas été assez clair Maximilien j'avais parlé d'un combat humble et avec honneur. Or vouloir frapper dans le dos ton frère qui t'a pourtant vaincue n'a rien d'honorifique. Tant pis pour toi la famille Goldeyes comptera un infirme parmi elle. Maintenant comme à dit Makumo file avant qu'il ne me viennes l'idée de te faire perdre l'usage de ton autre bras »

Plein de rage, mais affaibli et dans un état non suffisant pour répliquer Maximilien se releva en lâchant de sa main non valide l'épée. Le père Goldeyes claqua des doigts et deux domestiques vinrent emmener le grand arrogant hors de la pièce. S'approcha de lui, Sigmund lui dit doucement :

« Fiston je pense que tu devrais aller voir ta chère mère elle a dû s'inquiéter des bruits dans la maison. Va la voir la rassure et lui dire ce qu'il s'est passé n'omet rien. »

Il ébouriffa les cheveux de son fils dans un geste qui se voulut réconfortant et quitta la pièce. Après une dizaine de minutes et écoeuré par l'odeur du sang le jeune homme sorti lui aussi de la pièce et prit le chemin de la chambre de sa mère. Y pénétrant il courut vers Natasja et l'enlaça en laissant alors les larmes perler. Il n'aimait pas montrer ses faiblesses, mais là c'était différent la seule pouvant témoigner, était sa propre mère. Étonnée, mais réconfortante elle le serra doucement contre elle et lui déposa un baiser sur le front caressant sa joue. Après un petit moment le jeune homme fut enfin calme. Il était encore chamboulé, mais assez calme pour raconter tout. Après avoir tout raconté de ce qui s'était passé il regarda sa mère inquiète. Elle lui fit un sourire et dit des mots étonnant venant d'une femme si douce et à l'apparence si clémente :

« Si ton père a tiré sur Maximilien s'était pour te sauver tout autant que pour montrer la vie à ton frère. Maximilien a toujours eu un comportement étrange que ce soit avec les autres qu'avec moi. Tu as bien fait de le remettre à sa place même si j'aurais préféré que ton père ne lui tire pas dessus. Maintenant nous avons un infirme dans la famille. Ahalala ton père toujours aussi héroïque. Enfin on ne va pas le changer mon petit mari. Je pense que tu devrais aller te reposer un peu mon petit Makumo, tu es peut-être ce que j'ai de plus précieux à part ton père et ce dont nous sommes fier. Ne change pas s'il te plait tu es bien comme tu es »

Elle déposa son doigt à la fin de sa phrase sur le nez de Makumo puis lui embrassa les deux joues et le reconduisit vers la porte avec la tendresse d'une mère. Quittant la pièce Makumo il déposa un baiser sur la joue de sa mère étonne qui rougit légèrement et quitta la pièce. Il faut dire que c'était rare que le petit dessinateur éprouve le besoin de prouver à sa mère qu'il l'aimait alors pour une fois qu'il le faisait cela était étonnant.

18 juillet jour non moins anodin, celui de l'anniversaire de Makumo. Pour une fois dans son existence le jeune homme avait demandé l'autorisation de ses parents pour quitter la maison familiale et se rendre en ville. Le jeune homme n'était pas d'une nature forte curieuse, mais son côté observateur de dessinateur prit le dessus. S'approcha de l'objet qui brillait il vit alors une clef. Sa taille et sa forme lui était totalement inconnue. Soudain comme par magie le corps de Makumo quitta le sol et bientôt il se retrouvait dans un autre monde. Cherchant une sortie il paniqua. Il était seul sans ses parents, mais pourtant dans une ville habitée. Des hommes aux attributs de chat, des anges, mais aussi des vampires et j'en passe marchait autour de lui. Baissant son regard vers ses mains la clef n'y était plus non à la place se trouvait un carnet. Son carnet. Comment pouvait-il l'avait suivi alors qu'il était dans le manoir... et surtout pourquoi avait-il une telle fatigue et une douleur à la mâchoire. Portant ses doigts à sa bouche il se coupa sur une de ses canines et ouvrit grand les yeux. Comment cela pouvait être possible s'était -il transformé en buveur de sang pendant son passage dans le portait.

Cela faisait maintenant plusieurs mois qu'il vivait comme tout le monde dans ce monde dans cette ville. Il avait appris que cette dernière se prénommait Maboroshi et semblait être son monde jusqu'à son dernier souffle enfin c'est du moins ce qu'il pensait. Pour étancher sa soif il avait dû se déduire à chasser comme tout vampire et à attaquer animaux comme demoiselles. Pendant les mois qui avaient suivi son arrivée il avait aussi découvert son don. Alors qu'enfant il avait toujours voulu rendre ses dessins vivants, il en avait maintenant le don. Allait-il trouver un jour la clef pour sortir d'ici et retrouverait -il enfin ses parents à qui il devait manquer ? Le temps allait peut-être lui donner les réponses.

prénom/surnom: Mr Jack sera suffisant u_u
Comment avez-vous connu ce forum: On m'y a amené indirectement
Autre chose ?: Oui donne moii de ton sang ou je viens le récupérer dans la nuit~